Sunday at race
Les Bangers boys sont des personnes sont de gros passionnés de mécanique, ils se retrouvent 1 dimanche par mois sur le circuit de Warneton au sud de la Belgique où ils viennent s’affronter dans des courses de stop cars qui se divisent en plusieurs catégories (prive cars, bangers, bargerstox…). Sur le circuit, il y a majoritairement des Néerlandais, belges et Français. Afin de pouvoir s’affronter sur le circuit, ils retirent les moquettes pour ne pas prendre feu en cas de choc violent ; mettent un arceau pour se protéger en cas de tonneau « Aujourd’hui c’est en acier avant ils utilisaient du bois, quand ça cassé c’était l’horreur ». Le reste de modifications consiste à retirer un maximum de pièces inutiles (airbags, plastiques, échappement et autres composants électriques) afin d’alléger au maximum pour aller plus vite et éviter les problèmes en cas de collision. Ce sont uniquement des voitures de série peu puissantes qui concourent. Ainsi la question du budget n’est pas un problème, puis qu’une majorité des voitures viennent et finissent à la casse. Ces courses tirent leurs origines de la contrebande d’alcool aux Etats-Unis dans les années 30. Pour fuir la police, les trafiquants modifiaient leurs voitures pour qu’elles soient plus rapides et parés pour les chocs. Rapidement, des courses sauvages entre contrebandiers furent organisées. Les courses de stop car « voiture de série » étaient nées. De là plusieurs catégories s’en détachaient, les banger racing elles se sont démocratisées dans les années 60 et popularisées en Europe, en particulier au Royaume uni, en Irlande, Belgique et pays bas. L’ambiance est un savant mélange entre le hurlement des moteurs (les voitures n’ont pas d’échappement pour la plupart), le crissement des pneus et le froissement de la tôle. Puis à tout ça s’ajoute les encouragements et cris des spectateurs, bien souvent des amis ou la famille des pilotes.